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Désactiver la gestion du wifi par Windows

Wlan Optimizer

Wlan Optimizer

 

Dans certains cas assez spécifiques la gestion du wifi par Windows dérange plus qu’elle n’arrange. C’est le cas par exemple lorsqu’il existe plusieurs réseaux auxquels vous êtes susceptibles de vous connecter, soit que vous ayez enregistré plusieurs points d’accès (un point d’accès, c’est un réseau wifi auquel vous pouvez vous connecter) dans votre voisinage, soit que plusieurs points d’accès de votre voisinage possèdent le même nom, ce qui est souvent le cas lorsque celui-ci est laissé par défaut… Et à plus forte raison lorsque vous vous connectez à un hotspot.

Vous sélectionnez donc un point d’accès, vous vous connectez dessus, tout va bien, et puis cinq minutes plus tard il y a une petite baisse de dix secondes dans qualité de la réception du signal, et Windows se reconnecte automatiquement sur le réseau d’à coté qui a un débit pourri, mais suffisant suivant les critères de Windows. Lorsque votre point d’accès précédent retrouve sa force, Windows ne repasse pas dessus pour autant à moins que votre deuxième point d’accès ait lui aussi une baisse de signal significative. Ce qui dans le cas général est très pratique pour l’utilisateur devient donc très handicapant dans notre cas particulier. J’ai essayé divers réglages dans le fin fond des paramètres de Windows dans le but de le forcer à rester sur le même point d’accès mais sans succès. J’ai même installé un logiciel Wifi externe (dont je reparlerai) pour gérer le wifi en lieu et place de Windows, mais ce dernier a continué à interférer. J’ai alors recherché un utilitaire susceptible d’inhiber le scan des réseaux et la reconnexion automatique à la Windows et j’ai découvert WLAN Optimizer.

Ce logiciel est surtout mis en avant pour son option « Disable background scan » qui permet d’empêcher Windows de scanner en permanence l’ensemble des réseaux disponibles en arrière plan, ce qui est effectivement inutile  une fois connecté et fait perdre un petit peu de signal, ainsi que pour quelques petites optimisations, notamment sur le streaming, il y a pas mal de sites en français qui en parlent si vous voulez vous documenter davantage sur la question. Ce que je souhaite mettre en avant pour ma part, c’est son option « Disable autoconfig », qui nécessite que le logiciel soit exécuté avec les droits d’administrateur, et qui n’est pas recommandée à moins de savoir ce que l’on fait, dixit l’éditeur du logiciel. Ça tombe bien, nous savons ce que nous faisons : nous voulons désactiver toute gestion automatique du wifi par Windows, au profit d’une connexion réalisée à partir d’un logiciel tiers. Notre but est que ça ne marche plus via Windows, mais que la carte wifi soit encore totalement opérationnelle.

Lancez donc le logiciel en mode administrateur, cochez la case, sauvez, et admirez votre gestion wifi par Windows qui ne vous affiche plus aucun réseau à portée: objectif atteint. Connectez vous via votre logiciel tiers de gestion du wifi, Windows ne vous embêtera plus.

Paramètrer Noscript en mode « Liste Noire » pour Javascript

Noscript

I Introduction

Hello un nouveau petit article, pour ne pas se rouiller. Pour ne pas sortir de mon spectre habituel, je vais vous présenter une extension pour Firefox, qui existe depuis un bon moment déjà, et qui permet d’empêcher les sites que vous visitez d’exécuter des scripts javascript dans votre navigateur, j’ai nommé NoScript.Bon j’ai conscience d’avoir déjà utilisé pas mal de gros mots, donc je vais faire un rappel rapide:

  • Un navigateur, c’est le logiciel que vous utilisez pour aller sur Internet. Par exemple Internet Explorer, Firefox ou Chrome.
  • Quant à Javascript, c’est une technologie qui permet aux sites web d’effectuer des opérations sur votre ordinateur sans qu’il soit nécessaire de recharger la page. Par exemple, si sur certains sites un popup s’affiche par simple survol de la souris, c’est du Javascript. Si vous remplissez un formulaire, et qu’un message apparait pour vous aider à le remplir, c’est aussi du Javascript. Javascript est donc prévu à la base pour vous faciliter la vie et faire en sorte que la navigation des sites internet soit plus rapide et plus simple. Mais son usage ne s’arrête pas là, et certains sites peuvent se servir de Javascript pour des usages plus ou moins malhonnêtes, depuis celui qui va faire quelques statistiques à celui qui va carrément exploiter les ressources de votre ordinateur au détriment de votre confort de navigation, et il est même possible d’utiliser des failles du navigateur pour installer des virus sur votre ordinateur. Bref ce n’est pas toujours joli joli, mais dans l’immense majorité des cas, vous ne craignez rien, et vous avez peu de probabilité statistique de tomber sur un script malicieux vraiment gênant, si vous vous contentez de naviguer normalement sur le Web.

Pourquoi ne vous avais-je pas encore parlé de NoScript? Tout simplement parce que cette extension est paranoïaque à l’extrême. Elle bloque par défaut tous les scripts Javascript de tous les sites internets, ainsi que tous les objets embarqués, comme les vidéo, pdf, objets flash, etc. Et sur chaque nouveau site internet, une barre popup s’affiche au dessus de la barre d’état pour vous indiquer quels scripts ont été bloqués et vous donner le loisir de les autoriser ou non, ce qui est très vite lassant, surtout lorsque l’on sait que 60% des scripts en question sont inoffensifs et souvent indispensables à une bonne navigation sur le site visité, et que sur les 40% de scripts restants, la majorité sont soit inopérant (car non compatibles avec votre ordinateur), soit peu gênants (outils de stats, scripts de partage de contenus, bouton « j’aime » de Facebook, etc).

En ce qui me concerne je suis peut être tombé trois ou quatre fois maximum ces dernières années sur des sites contenant des scripts que j’ai eu besoin de bloquer, chaque fois j’ai pensé à NoScript, et chaque fois j’ai fini par le désinstaller, car son comportement par défaut de tout interdire et d’avoir une liste blanche des sites autorisés est vraiment contraignant. Jusqu’à aujourd’hui. En effet figurez vous qu’aujourd’hui même, Korben que l’on ne présente plus a eu l’idée de tester pour quelques heures un script de type invasif permettant de gagner de la monnaie virtuelle sur le dos des visiteurs de son site internet. En ce qui me concerne, le processeur de mon ordinateur s’est mis à tourner à fond, et l’ensemble de mon ordinateur a sérieusement ralenti, ce qui est absolument intolérable. Ni une ni deux, j’ai réactivé NoScript en me demandant quelle mouche l’avait piquée et s’il n’aurait pas pu règler son truc sur un niveau plus discret (Note: Korben a depuis retiré son script). Et je me suis retrouvé à nouveau confronté au problème du fameux paramètrage de NoScript sous forme de liste blanche.

II L’Astuce

La problématique est donc la suivante: comment faire pour autoriser l’ensemble des scripts de tous les sites internet à s’exécuter normalement, sauf certains que l’on souhaite spécifiquement bloquer? De la même manière finalement que l’on peut spécifiquement bloquer les publicités avec l’extension Adblock+.

Après une petite recherche sur la toile, il apparait, qu’il existe une extension FireFox spécifiquement dédiée à cela : YesScript. Je pense que le nom est suffisamment parlant: d’après la description, elle permet de faire exactement ce qui est demandé, c’est à dire tenir une liste noire des scripts non acceptés. Mais il semblerait aussi qu’elle soit bien moins évoluée que NoScript en termes de fonctionnalités.

Heureusement, une petite recherche dans les commentaires de l’extension s’est avérée payante: NoScript peut effectivement être paramétrée en mode « liste noire ». Pour cela, il suffit d’aller dans les options de l’extension, et de choisir d’autoriser le Javascript globalement (vous aurez droit à un petit message d’avertissement bien flippant qu’il vous faudra ignorer). Ensuite de quoi, sur chaque site dont vous voudrez bloquer les scripts pernicieux, survolez l’icone de NoScript dans la barre d’état, et choisissez l’option « marquer tel.site.com comme non fiable » pour obtenir le comportement attendu.

III Conclusion

Voila pour les explications. De cette manière la navigation sur internet avec NoScript sera bien moins pénalisante (mais également moins sécurisée vous diront les puristes). Vous trouverez NoScript sur le site des modules de Firefox. Si vous ne savez pas comment l’installer, voici un petit guide qui commence à dater un petit peu, mais reste d’actualité.

[Avancé] Rechercher une chaine de caractères dans des fichiers sous Linux

Cet article vient en complément de mes articles [Avancé] rechercher et agir sur les fichiers en double sous Linux et Comment appliquer récursivement une instruction à des fichiers sous Linux. Je donne juste une petite astuce que j’ai trouvée sur un forum anglophone: Vous recherchez  par exemple tous les fichiers textes dont le nom contient un certain pattern, qui contiennent une certaine chaine de caractères. Par exemple vous pouvez très bien rechercher tous les scripts shell qui contiennent le mot clé « init ».

Placez vous dans le terminal à la racine de l’arborescence de recherche et tapez la commande:

find -name « PATTERN » -exec grep -H « CHAINE » {} \;

soit dans notre exemple de scripts shells, ça donnerait :

find -name « *.sh » -exec grep -H « init » {} \;

Pour plus de détails sur les patterns de recherche, reportez vous aux articles précités.

[Avancé]Inscrire dans le marbre le comportement de Firefox au démarrage

user.js sample

Plop, une petite astuce que j’ai mis du temps à trouver: Il y a certaines valeurs de configuration de Firefox qu’on aimerait voir réinitialisées à chaque redémarrage, même si ce n’est pas toujours le cas par défaut notamment sous Windows.

Je pense particulièrement à l’endroit de téléchargement par défaut dans le cas où dans les préférences on a choisi de toujours être interrogé sur où enregistrer les fichiers: Il semblerait que sous Windows du moins chez moi, le dernier endroit choisi pour l’enregistrement précédent soit reproposé le coup d’après, ce qui est parfois utile et parfois franchement handicapant. Après une recherche assez fouillée, j’ai fini par trouver comment faire pour qu’au démarrage de Firefox, cela soit réinitialisé.

Avant d’aller plus loin, si vous n’avez jamais eu l’occasion de modifier manuellement des clés de configuration de Firefox, je vous conseille de lire mon article Configuration avancée de Firefox.

Si vous avez lu jusque là, vous savez qu’un très grand nombre de paramètres régissant le comportement de Firefox sont inscrit dans about:config. Certaines de ces clés, comme par exemple browser.download.lastDir sont modifiées automatiquement par le navigateur et ne sont pas forcément réinitialisées au démarrage suivant de Firefox.

Une bonne manière de forcer la réinitialisation au redémarrage suivant est d’aller dans votre dossier de configuration de firefox (dans application data sous Windows et dans .mozilla sous GNU/Linux), et d’y rechercher le fichier user.js (qui doit se trouver dans le même dossier que le fichier pref.js). S’il n’existe pas, créez le, et initialisez y toutes les valeurs que vous souhaiterez, par exemple dans notre cas, on pourrait ajouter la ligne: user_pref(« browser.download.lastDir », « G:\\Download\\blahblah »);
Attention  à bien mettre des double backslahs (le caractère ‘\’) dans le chemin d’accès, c’est très important. Comme le fichier de configuration user.js a forcément le pas sur les autres, cette manipulation devrait vous tirer d’affaire.

Consultez aussi à ce sujet : User.js file – MozillaZine (Anglais).

[Avancé] rechercher et agir sur les fichiers en double sous Linux

Cet article vient en complément de mon article Comment appliquer récursivement une instruction à des fichiers sous Linux, pour préciser comment formuler la recherche.

Sous Linux, lorsqu’au sein d’un même répertoire, deux fichiers s’enregistrent sous le même nom, le système rajoute automatiquement entre la fin du nom et l’extension un nombre entre parenthèses qui s’incrémente automatiquement avec le nombre de copies. Par exemple si un de vos logiciels enregistre plusieurs fois le fichier « I_love_linux.txt » dans ce répertoire, la deuxième copie sera enregistrée avec le nom « I_love_linux(1).txt », la troisième avec « I_love_linux(2).txt », et ainsi de suite.

Pour des raisons élémentaires de gain de place, il peut être utile de supprimer ces fichiers, et le but de cet article est de trouver une commande qui fait ça automatiquement. L’astuce est de combiner correctement les caractères universels de la commande find. Pour rappel:

  • le caractère ‘*’ remplace n’importe quelle chaine de caractères.
  • le caractère ‘?’ remplace n’importe quel caractère.

Donc dans le cas où aucun fichier ne porte de nom avec quelque chose entre parenthèse dedans sinon les fichiers copies, il suffira d’utiliser la commande find avec le pattern « *(*).* ». Dans le cas contraire, il faudra d’abord rechercher les fichiers compris entre 1 et 9, puis ceux entre 10 et 99, et ainsi de suite avec le pattern « *(?).* », puis avec le pattern « *(??).* », et ainsi de suite ; ou encore utiliser un pattern plus complexe qui laisse le choix du nombre de caractères en précisant qu’on ne veut que des numéros, mais je n’entrerai pas dans les détails ici.

Par exemple j’ai pu utiliser la commande find -name « *(??).* » -exec rm {}  \; pour supprimer mes fichiers doublons compris entre 10 et 99.

Capturer le localhost dans WireShark/Ethereal sous Windows

Je ne sais pas si certains d’entre vous bossent sur des projets telecom, mais il est une situation dans laquelle on se retrouve tôt ou tard: avoir besoin de tester deux logiciels censés communiquer entre eux par le réseau sur son propre ordinateur, et vouloir sniffer le réseau pour savoir ce qu’ils se disent exactement. Problème, wireshark (nouveau nom d’Ethereal) capture tout ce qui passe par la carte réseau, mais dans le cas de communication réseau internes à l’ordinateur, les paquets empruntent des raccourcis qui les font échapper à cette capture. Comment tricher pour les avoir quand même? Une façon de faire consiste à les forcer à passer par la carte réseau, en indiquant à windows que tous les paquets en provenance de notre ordinateur et à destination de notre adresse ip doivent emprunter la passerelle par défaut.

I visualisation des paramètres initiaux :

D’abord on fait un ipconfig pour repérer son adresse ip, et la passerelle par défaut. Par exemple on obtient ça:

C:\>ipconfig
Windows IP Configuration
Ethernet adapter Local Area Connection:
Connection-specific DNS Suffix  . : toto.titi.tata.com
IP Address. . . . . . . . . . . . : 192.168.16.53
Subnet Mask . . . . . . . . . . . : 255.255.255.0
Default Gateway . . . . . . . . . : 192.168.16.2

Tant qu’on y est, on peut aussi regarder les paramètres par défaut de routage interne :

H:\>route print 192.168.16.53 | find « 192.168.16.53 »
192.168.16.53  255.255.255.255        127.0.0.1       127.0.0.1       20

Le résultat dit que les paquets à destination de mon adresse IP doivent être redirigés sur mon localhost. C’est ce que nous allons changer.

II Forçage du passage des paquets par le routeur :

Nous allons donc ajouter une route à Windows en lui disant que pour router des paquets vers notre adresse IP, il faut passer par le routeur:

H:\>route add 192.168.16.53 mask 255.255.255.255 192.168.16.2 metric 1

Regardons maintenant les nouveaux parametres de routage de windows :

H:\>route print 192.168.16.53 | find « 192.168.16.53 »
192.168.16.53  255.255.255.255        127.0.0.1       127.0.0.1       20
192.168.16.53  255.255.255.255 192.168.16.2 192.168.16.53       1

La nouvelle route a bien été ajoutée. L’étape suivante concerne notre application qui tourne en interne : Au lieu de lui donner l’adresse hote interne 127.0.0.1, il faut lui donner l’adresse hôte externe, dans cet exemple 192.168.16.53. Une fois que c’est fait, nous pouvons lancer ethereal/wireshark  et notre application, et les paquets seront capturés.

III Résoudre le problème du dédoublement des paquets :

Seul petit problème, le trajet des paquets va être le suivant :
1)      Le paquet part de l’application cliente sur notre ordinateur
2)      Il est routé vers le routeur
3)      Le routeur nous le renvoie
4)      Le paquet est reçu par l’application serveur sur notre ordinateur

Et dans le cas du trajet serveur -> client, c’est la même chose.

Ca implique que chaque paquet passe deux fois par notre carte réseau, et que du coup tous les paquets seront capturés en double par wireshark/ethereal. Pour pallier à ce petit problème, il suffit d’ajouter un filtre dans wireshark, pour lui indiquer par exemple de bloquer les paquets sortant de la carte réseau du routeur. Par exemple, si en plus vous ne voulez que les paquets snmp, et que votre carte réseau a pour adresse 00:ab:cd:ef:12:34, indiquez le filtre suivant dans wireshark/ethereal:

snmp && !(eth.src == 00:ab:cd:ef:12:34)

Et le tour est joué!

IV Rétablir les choses dans leur configuration d’origine :

Lorsqu’on n’a plus besoin de capturer les paquets, il n’est pas nécessaire de polluer le routeur plus longtemps. Il suffit d’enlever la route ajoutée au II :

H:\>route delete
192.168.16.53
H:\>route print 192.168.16.53 | find « 192.168.16.53 »
192.168.16.53  255.255.255.255        127.0.0.1       127.0.0.1       20

Et tout est de retour à l’état initial.

I visualisation des paramètres initiaux :

D’abord on fait un ipconfig pour repérer son adresse ip, et la passerelle par défaut. Dans mon cas ça donne ça :

H:\>ipconfig

Windows IP Configuration

Ethernet adapter Local Area Connection:

Connection-specific DNS Suffix  . : rennes.eu.thmulti.com

IP Address. . . . . . . . . . . . : 141.11.149.18

Subnet Mask . . . . . . . . . . . : 255.255.240.0

Default Gateway . . . . . . . . . : 141.11.159.1

Tant qu’on y est, on peut aussi regarder les paramètres par défaut de routage interne :

H:\>route print 141.11.149.18 | find « 141.11.149.18 »

141.11.149.18  255.255.255.255        127.0.0.1       127.0.0.1       20

Le résultat dit que les paquets à destination de mon adresse IP doivent être redirigés sur mon localhost. C’est ce que nous allons changer.

II Forçage du passage des paquets par le routeur :

Nous allons donc ajouter une route à Windows en lui disant que pour router des paquets vers notre adresse IP, il faut passer par le routeur :

H:\>route add 141.11.149.18 mask 255.255.255.255 141.11.159.1 metric 1

Regardons maintenant les nouveaux parametres de routage de windows :

H:\>route print 141.11.149.18 | find « 141.11.149.18 »

141.11.149.18  255.255.255.255        127.0.0.1       127.0.0.1       20

141.11.149.18  255.255.255.255     141.11.159.1   141.11.149.18       1

La nouvelle route a bien été ajoutée. L’étape suivante concerne notre application qui tourne en interne : Au lieu de lui donner l’adresse hote interne 127.0.0.1, il faut lui donner l’adresse hôte externe, dans mon cas 141.11.149.18. Une fois que c’est fait, nous pouvons lancer ethereal/wireshark  et notre application, et les paquets seront capturés.

III Résoudre le problème du dédoublement des paquets :

Seul petit problème, le trajet des paquets va être le suivant :

1) Le paquet part de l’application cliente sur notre ordinateur

2) Il est routé vers le routeur

3) Le routeur nous le renvoie

4) Le paquet est reçu par l’application serveur sur notre ordinateur

Et dans le cas du trajet serveur -> client, c’est la même chose.

Ca implique que chaque paquet passe deux fois par notre carte réseau, et que du coup tous les paquets seront capturés en double par wireshark/ethereal. Pour pallier à ce petit problème, il suffit d’ajouter un filtre dans wireshark, pour lui indiquer par exemple de bloquer les paquets sortant de la carte réseau du routeur. Par exemple, dans mon cas, je ne veux que les paquets snmp, donc j’indique le filtre suivant à wireshark/ethereal :

snmp && eth.src != 00:19:b9:2e:45:cf

Et le tour est joué!

IV Rétablir les choses dans leur configuration d’origine :

Lorsqu’on n’a plus besoin de capturer les paquets, il n’est pas nécessaire de polluer le routeur plus longtemps. Il suffit d’enlever la route ajoutée au II :

H:\>route delete 141.11.149.18

H:\>route print 141.11.149.18 | find « 141.11.149.18 »

141.11.149.18  255.255.255.255        127.0.0.1       127.0.0.1       20

Et tout est de retour à l’état initial.

Ces lignes de commande que l’on oublie toujours…

Le site où sont indexées les lignes de commande

Le site où sont indexées les lignes de commande

Pour tous ceux qui utilisent Linux et qui, comme moi, ont parfois du mal à se remémorer certaines lignes de commande dans le genre compliquées, je viens d’apprendre en lisant un article de Korben l’existence d’un site super sympathique qui recense toutes les commandes Unix. Il s’agit d’un site communautaire, où chacun peut ajouter de nouvelles commandes, commenter celles des autres, et voter pour les plus utiles.

Le principe est tout simple: il suffit d’entrer un mot clé en rapport avec la commande que l’on cherche dans la barre de recherche, et avec un peu de chance, elle sera dans les résultats. Sinon, dés que vous l’aurez retrouvée, rajoutez la illico, ça servira dans le futur :). Le site s’appelle Command-line-fu, et personnellement j’y ai déjà appris deux ou trois petites commandes sympathiques que j’ignorais. A bookmarquer d’urgence ;).

Foxmarks: Pour avoir les mêmes marque-pages sur tous les ordinateurs.

foxmarks-1

Voici une deuxième extension absolument indispensable pour tous ceux qui travaillent sur des ordinateurs différents et on leur compte personnel sur chacun. Chaque fois que vous modifiez vos marque-pages, cette extension qui tourne en fond sauvegarde le changement sur son serveur. Et chaque fois que vous vous connectez sur un autre ordinateur, foxmarks télécharge la liste des derniers changements et les applique sans que vous n’ayez rien à faire. Ainsi vous pouvez bookmarquer quelque chose au bureau, et le retrouver dans vos favoris le soir en allumant votre ordinateur familial. La procédure d’installation est archi simple, et pour une fois, je vais suivre à la lettre mon propre tutoriel, avec moultes captures d’écran explicatives.

1) Installation de l’extension:

Tout d’abord, appliquez le tutoriel, pour afficher l’écran dont vous voyez une illustration ci-dessus. Cliquez sur Ajouter à Firefox. Au bout de quelques secondes, l’écran suivant s’affiche:

foxmarks-2

Attendez 5 secondes que le bouton Installer ne soit plus grisé puis cliquez dessus pour installer l’extension. La fenêtre affiche alors que l’installation est en cours:

foxmarks-3

Puis un message vous demandant de redémarrer Firfox s’affiche. Cliquez sur le bouton « Redémarer Firefox » pour redémarer.

foxmarks-4

Ensuite de quoi Firefox redémarre. Après avoir redémarré, il vous affiche ceci:

foxmarks-5

Puis quelques secondes après, l’écran suivant apparait:

foxmarks-6

C’est l’assistant de l’extension qui va vous aider à vous créer un compte Foxmark (la première fois que vous l’installez sur un ordinateur), ou à paramêtrer votre compte (les fois suivantes). Cliquez sur le bouton Suivant. Deux possibilités se présentent alors:

  • Soit c’est la toute première fois que vous installez l’extension sur un ordinateur => Allez au paragraphe n°2.
  • Soit vous avez déjà installé l’extension au moins une fois sur un ordinateur et vous voulez maintenant paramétrer foxmarks sur d’autres ordinateurs pour qu’ils aient les mêmes marque pages => Allez au paragraphe n°3.

2) Cas de la toute première installation

Répondez non à la question et cliquez sur « Suivant« .

foxmarks-7

L’assistant vous propose alors de vous créer un nouveau compte (ne vous inquiétez pas, c’est totalement gratuit). Au niveau de l’adresse email, vous n’êtes pas obligés d’en fournir une valide, mais je vous le recommande. D’abord parce qu’ils sont très discrets, ils n’envoient jamais aucun email, ensuite parce que ça permet de récupérer son mot de passe en cas de perte, et enfin parce que ça permet d’accéder à son compte en ligne, où des backups totaux sont fait de manière régulière (au moins un par semaine), ce qui permet de récupérer rapidement tous ses marque-pages à partir d’une sauvegarde précédente en cas de fausse manœuvre. Au niveau du mot de passe, si votre compte sur votre ordinateur est déjà protégé par un mot de passe de session, je vous conseille de cocher la case « Se souvenir de mon mot de passe« . Ça vous évitera d’avoir à le retaper des tonnes de fois par la suite, et puis ça ne mange pas de pain. En outre, ça peut se reparamètrer ultérieurement à partir du menu options de Foxmarks.

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Après avoir cliqué sur Suivant, un écran de confirmation s’affiche. Vous pouvez aller consulter votre boite mail maintenant ou ultérieurement, comme vous préférez. Cliquez de nouveau sur Suivant.

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L’écran suivant s’affiche alors. En ce qui me concerne, je réponds chaque fois non, tout simplement parce que même si mes sessions sur chaque ordinateur auquel j’ai accès sont protégées par un mot de passe de session, certaines sont moins accessibles à des tiers que d’autres, et que je n’enregistre pas les même mots de passe en fonction de l’ordinateur concerné. Cependant je vous laisse découvrir par vous même ce qui se passe si on répond oui, de toute manière vu la manière dont ils se sont donnés la peine de bien présenter les choses pour que ce soit facile d’accès, ça ne doit pas être bien sorcier :).

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Après avoir cliqué sur Suivant, l’écran suivant s’affiche:

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Cliquez à nouveau sur Suivant :). La synchronisation de vos marque-pages débute alors. Attendez quelques instants.

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Passez au paragraphe 4 ;).

3) Si vous vous êtes déjà créé un compte sur Foxmarks:

Dans ce cas répondez oui à la question et cliquez sur Suivant.

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Un écran s’affiche alors pour vous demander vos identifiants Foxmarks:

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Renseignez les et cliquez à nouveau sur Suivant. Un écran de confirmation s’affiche alors. Cliquez à nouveau sur Suivant.

foxmarks-171

L’écran suivant s’affiche alors. En ce qui me concerne, je réponds chaque fois non, tout simplement parce que même si mes sessions sur chaque ordinateur auquel j’ai accès sont protégées par un mot de passe de session, certaines sont moins accessibles à des tiers que d’autres, et que je n’enregistre pas les même mots de passe en fonction de l’ordinateur concerné. Cependant je vous laisse découvrir par vous même ce qui se passe si on répond oui, de toute manière vu la manière dont ils se sont donnés la peine de bien présenter les choses pour que ce soit facile d’accès, ça ne doit pas être bien sorcier :).

foxmarks-10

Après avoir cliqué sur Suivant, vous arrivez sur à l’écran suivant qui vous demande comment vous voulez procéder. En ce qui me concerne, je choisi systématiquement de conserver les données du serveur et de supprimer celles de l’ordinateur, vu que les seuls marque-pages qui sont présents sur un nouvel ordinateur où je me connecte sont soit déjà dans les favoris du serveur, soit sans intérêt. Cependant les deux autres possibilités vous seront peut être utiles, si le nouvel ordinateur sur lequel vous venez d’installer foxmarks, présente son lot de marque-pages originaux. Le troisième cas est très similaire à celui que nous allons voir. Dans le premier cas, un menu intermédiaire vous demandera si vous voulez synchroniser le serveur avec l’ordinateur ou l’inverse. Ça peut paraitre bonnet blanc et blanc bonnet, mais ce qui change, c’est la manière dont l’ensemble de vos marque-pages se présentera à l’issue de la synchronisation. De toute manière, c’est très bien expliqué, vous verrez ;). Dans le cader de ce tutoriel, nous allons suivre la voie du milieu.

foxmarks-19

A l’écran suivant, un avertissement s’affiche:

foxmarks-20

Cliquez alors sur suivant pour démarrer la synchronisation de vos marque-pages. Patientez pendant que Foxmarks l’effectue:

foxmarks-21

Une fois l’opération terminée, passez au 4).

4) Fin de l’installation et Conclusion:

A l’issue de l’installation, la page de conclusion suivante s’affiche. Désormais vous n’aurez plus à vous préoccuper de rien pour cet ordinateur. Cliquez sur Terminer.

foxmarks-13

Une page Web se charge alors dans un nouvel onglet de Firefox, qui vous indique le nombre de marques-pages synchronisés avec succès. Dans le cadre de cet exemple, j’ai utilisé un compte invité de mon ordinateur, c’est pour cela qu’il y en a si peu. En pratique le nombre total de mes marque pages est d’environ un millier, c’est pour ça que je suis bien content d’avoir Foxmark pour me les synchroniser d’un ordinateur à l’autre ;).

foxmarks-14

Et voila la fin de ce long tutoriel, j’espère qu’il vous a plu et que vous n’avez pas mis trop longtemps à charger la page avec toutes ces images. rassurez -vous, ça ne sera pas le cas tous les jours :).

[Avancé] Comment appliquer récursivement une instruction à des fichiers sous Linux

recursion par sebr (cliquez pour afficher l'original)

recursion par sebr (cliquez pour afficher l'original)

Figurez vous qu’aujourd’hui même, on m’a transmis une archive contenant un meli-melo de fichiers .java et de fichiers .class avec pas mal de ramifications des dossiers. Or il se trouve que seuls les fichiers en .java m’intéressaient. Ne souhaitant pas passer des heures à pacourir les dossiers pour virer tous les .class manuellement, je me suis mis en quête d’une commande susceptible d’explorer récursivement les dossiers et sous dossiers, et d’en effacer tous les fichiers en .class.

Après quelques recherches dans les manpages, et quelques essais infructueux, j’ai posé la question sur irc (un salon de discussion en ligne), et j’ai immédiatement obtenu deux réponses toutes aussi fonctionnelles l’une que l’autre. Il suffisait de faire:

  • soit find . -name ‘*.class’ | xargs rm -f
  • soit find . -name ‘*.class’ -exec rm -v {} \;

Comme vous le voyez, les instructions sont composées de deux parties: la première, find . -name ‘*.class’, permet de rechercher récursivement tous les fichiers se terminant par ‘.class‘. La deuxième partie précise le traitement à appliquer aux fichiers. Les deux reviennent au même, mais la manière dont le résultat va être obtenu diffère.

Après discussion il est apparu que la première était la plus fonctionnelle au niveau de la rapidité d’exécution, car la commande rm est appelée une seule fois pour être appliquée d’un coup à toute la liste de fichiers,  tandis que la deuxième s’arrête à chaque fichier trouvé pour le supprimer avant de poursuivre la recherche, ce qui implique l’appel à la fonction rm autant de fois qu’il y a de fichiers, donc la création d’autant de processus, ce qui est couteux pour le système. Cependant la deuxième peut aussi avoir son intéret si un jour j’ai des dizaines de milliers de fichiers à supprimer, car il semblerait que le nombre d’éléments pouvant être passés dans un pipe (la barre verticale) soit limitée. Cela dit le débat reste ouvert car tous n’étaient pas d’accord sur la manière de procéder du Xargs. Voir la page de Wikipedia dédiée à Xargs (en) pour plus d’informations.

Pour conclure, ici on s’est intéressé à l’effaçage récursif d’un type donné de fichier, mais on remarquera aisément qu’en remplaçant rm par une autre commande, on peut généraliser ainsi l’application récursive d’une instruction à tous les dossiers et sous dossiers d’un répertoire.

note: ne pas faire attention aux options du rm. Je les ai reportées telles qu’on me les a données, mais il faut bien voir ce qu’elles veulent dire: le ‘-v’ de la deuxième commande, demande au rm de dire ce qu’il fait au fur et à mesure, et le ‘-f’ de la première commande demande d’ignorer les éventuels avertissements du système. Il convient de les modifier avec discernement en fonction de la situation.

PS: Faites des sauvegardes avant de faire des tests :).

DownThemAll: Pour télécharger plus rapidement et efficacement.

dta_6002

Les semaines passent, et je me rend soudain compte que je ne vous ai toujours pas présenté certaines des extensions Firefox les plus intéressantes. Au premier rang de celles-ci figure DownThemAll. Cette petite merveille n’est rien de moins qu’un gestionnaire et accélérateur de téléchargement totalement intégré à Firefox. Elle accélère les téléchargements de manière parfois spectaculaire, et c’est encore plus vrai pour ceux qui ont encore Firefox 2. Par ailleurs elle permet de télécharger aussi bien via http,  ftp, ou torrent (J’expliquerai dans des articles ultérieurs ce que signifient ces termes). Et puis il y a tout un tas d’autres fonctionnalités agréables, pour ne citer qu’un exemple, la reprise des téléchargements qui ont planté au milieu pour cause de panne de connexion ou autre…

Son mode d’utilisation est hyper simple: après l’avoir ajoutée (cf ce tuto), chaque fois que vous voudrez opérer un nouveau téléchargement, vous aurez le choix entre « ouvrir avec…« , « enregistrer le fichier » (comme d’habitude), ou « DownThemAll« , et à partir du premier téléchargement avec DownThemAll, « DTA one click« , qui vous permet d’opérer le téléchargement avec DownThemAll dans le même dossier et avec les mêmes options que la fois d’avant.  Voici une capture d’écran dans le cadre du téléchargement de Netbeans 6.5:

dta_netbeans_choixaction

Sélectionnez alors DownThemAll (Et non pas Enregistrer comme c’est coché par défaut sur la capture d’écran). Vous obtenez un menu du type suivant:

dta_netbeans_choixdirectory

Ne vous laissez pas effrayer par tous les champs paramétrables. La seule chose que vous ayez à remplir, c’est la ligne correspondant à « Enregistrer les fichiers dans » si elle est vide ou si l’emplacement par défaut ne vous convient pas. Pour cela, cliquez sur la petite icône de droite représentant un dossier. Une fenêtre s’ouvre qui vous demande de sélectionner le dossier où vous souhaiter sauvegarder le fichier que vous allez télécharger. Faites le, et validez. Puis cliquez sur « Démarrer! ». Le téléchargement se lance alors.

dta_netbeans_encours2_600

Bien sûr les vitesses que vous pouvez voir sur les captures d’écran ne sont pas caractéristiques de l’extension, mais de la vitesse de ma connexion au moment où j’ai pris les captures. Le téléchargement va se poursuivre à l’arrière plan jusqu’à ce qu’il arrive à son terme, après quoi un bip sonore vous indiquera qu’il est terminé.

Quelques remarques:

  • Tout d’abord, sachez que vous pouvez bien sûr lancer plusieurs téléchargements en parallèle. Voici par exemple une des captures d’écran illustrant la page de présentation de l’extension.

dta_examples

  • Ensuite, sachez qu’il y a une foultitude de choses paramétrables. Comme je l’ai déjà dit, vous n’êtes absolument pas obligés de les connaitre dans une utilisation standard de l’extension. Cependant il est bon de savoir qu’elles existent, ça peut vous rendre service un jour. Se reporter à ce sujet à mes articles Introduction aux checksum (MD5, SHA1, etc), et Introduction aux diverses solutions de téléchargement de fichiers :).
  • Enfin sachez qu’il existe quelques rares cas dans lesquels l’utilisation de downThemAll n’est pas conseillée. Par exemple les sites sur lesquels il faut payer pour avoir le droit d’en télécharger plus rapidement le contenu, car ils mettent en place des sécurités qui empêchent DownThemAll de fonctionner correctement.